La « Marseillaise» des
footballeurs
Rappelez-vous, le sujet a déjà fait polémique
à plusieurs reprises : les joueurs de l’équipe de France de football ne
chantent pas la Marseillaise lorsqu’elle est jouée à l’occasion de rencontres
internationales ; c’est un fait, ils ne la chantent pas – même si certains
d’entre eux la fredonnent vaguement car ils savent que pendant l’exécution, ils
seront vus en gros plan sur les écrans de télévision. Et à l’avenir, il n’y a
pas de raison que ça change tant que le gros de la troupe sera composé d’une
bande de petits mercenaires, starlettes de banlieue grassement payées et
ridiculement adulées qui, pour la plupart, jouent habituellement dans des clubs
non français pendant le reste de l’année. A vrai dire, ils se fichent de
l’hymne national comme de leur premier saroual. Les bonnes consciences vous
diront qu’ils sont français et, qu’à ce titre, ils devraient chanter cet hymne haut et fort.
Et bien non, il n’en est rien et, au fond, c’est normal car, pour eux, il ne
s’agit pas de jouer pour les couleurs de la France mais pour leurs propres
couleurs, pour leur prestige individuel et pour leurs porte-monnaie. C’est
d’ailleurs ce qui explique les résultats mitigés de cette équipe car,
individuellement, ces joueurs sont talentueux mais ils pêchent par un manque de
cohésion et de ciment. On a l’impression qu’ils se passent le ballon, non pas dans
un souci de jeu collectif mais parce qu’ils sont contraints et forcés de le
faire sous la pression des joueurs adverses. C’est lamentable !
Je dois avouer que moi non plus je ne chante
pas la Marseillaise, mais c’est pour des raisons totalement différentes qu’il
serait trop long ici de développer. Peut-être une autre fois…
Et puisque nous sommes en pleine compétition
de l’Euro de football, je saisis l’occasion pour leur proposer des paroles
appropriées à leur statut. Les voici :
C’est quand
qu’ell’ commenc’ ta parti-i-e
Le jour de
foire est arrivé.
Y’en a marre
de ta comédi-e
Et ton dard
sans gland est levé (bis)
Entendez-vous
dans ces tribunes
Mugir ces
pauvres franchouillards
Qui viennent
jusque dans nos douars
Nous gonfler
et nous casser les burnes.
Aux larmes,
les souchiens !
Suffit les
bataillons !
Crachons,
pissons
Sur la
prairie
Filez les
picaillons !
Peut-être
que celle-là, ils la chanteraient à tue-tête… !