vendredi 24 juin 2016

La "Marseillaise" des footballeurs



La « Marseillaise» des footballeurs




            Rappelez-vous, le sujet a déjà fait polémique à plusieurs reprises : les joueurs de l’équipe de France de football ne chantent pas la Marseillaise lorsqu’elle est jouée à l’occasion de rencontres internationales ; c’est un fait, ils ne la chantent pas – même si certains d’entre eux la fredonnent vaguement car ils savent que pendant l’exécution, ils seront vus en gros plan sur les écrans de télévision. Et à l’avenir, il n’y a pas de raison que ça change tant que le gros de la troupe sera composé d’une bande de petits mercenaires, starlettes de banlieue grassement payées et ridiculement adulées qui, pour la plupart, jouent habituellement dans des clubs non français pendant le reste de l’année. A vrai dire, ils se fichent de l’hymne national comme de leur premier saroual. Les bonnes consciences vous diront qu’ils sont français et, qu’à ce titre, ils devraient chanter cet hymne haut et fort. Et bien non, il n’en est rien et, au fond, c’est normal car, pour eux, il ne s’agit pas de jouer pour les couleurs de la France mais pour leurs propres couleurs, pour leur prestige individuel et pour leurs porte-monnaie. C’est d’ailleurs ce qui explique les résultats mitigés de cette équipe car, individuellement, ces joueurs sont talentueux mais ils pêchent par un manque de cohésion et de ciment. On a l’impression qu’ils se passent le ballon, non pas dans un souci de jeu collectif mais parce qu’ils sont contraints et forcés de le faire sous la pression des joueurs adverses. C’est lamentable !
Je dois avouer que moi non plus je ne chante pas la Marseillaise, mais c’est pour des raisons totalement différentes qu’il serait trop long ici de développer. Peut-être une autre fois…
Et puisque nous sommes en pleine compétition de l’Euro de football, je saisis l’occasion pour leur proposer des paroles appropriées à leur statut. Les voici :

C’est quand qu’ell’ commenc’ ta parti-i-e
Le jour de foire est arrivé.
Y’en a marre de ta comédi-e
Et ton dard sans gland est levé (bis)
Entendez-vous dans ces tribunes
Mugir ces pauvres franchouillards
Qui viennent jusque dans nos douars
Nous gonfler et nous casser les burnes.

Aux larmes, les souchiens !
Suffit les bataillons !
Crachons, pissons
Sur la prairie
Filez les picaillons !

Peut-être que celle-là, ils la chanteraient à tue-tête… !