Le cochon
s’essouffle !
Il
y a quelque temps, j’entendais sur une station de radio dont le sigle commence
par « R » et se termine par « L », que depuis quelques
mois, voire quelques années, la consommation de viande de porc avait
considérablement diminué en France…
Peu
de temps après, en faisant des courses dans un supermarché dont le nom commence
par « U » et se termine par « U », je tombai sur un étalage
de viande de porc dans lequel il y avait des caissettes de côtes dans le filet,
origine France, proposées à – tenez-vous bien - € 1,99 le kilo… ! Vous
comprenez qu’à ce prix-là, je m’empressai d’en prendre une mais ne pus
m’empêcher de faire le rapprochement entre ce prix canon et les propos du
commentateur de radio. En général, en dehors de quelques cas comme le
carburant, plus les prix sont bas, plus la consommation est importante et
notamment avec le cochon dans lequel, comme on sait, tout est bon. C’est
pourquoi, j’ai essayé d’analyser ce phénomène et voici les conclusions
auxquelles je suis arrivé : si un produit très bon marché se vend moins,
c’est qu’il y a désaffection et la désaffection a plusieurs causes. Tout
d’abord, il peut s’agir de goût mais j’en doute car, depuis toujours, le
français adore la cochonnaille, que ce soit les rillettes, le jambon cru, fumé
ou blanc, les rognons, le petit salé, le boudin, le pâté, la poitrine fraiche
ou demi-sel, les saucisses dans toutes leurs déclinaisons, les oreilles, la
queue, les pieds, le filet mignon, l’échine, le saucisson, l’andouille et l’
andouillette, le museau, le fromage de tête…et j’en oublie surement car, dans
cette gamme très large, il y en a pour tous les goûts.
Alors,
peut-être s’agit-il de difficultés culinaires ? J’en doute également car
le porc est facilement cuisinable qu’il soit rôti, grillé ou bouilli…et il
s’achète prêt à consommer dans bien des cas.
Alors,
c’est qu’il y a l’interdit et, en parallèle, les intérêts commerciaux.
L’interdit
– vous l’avez tout de suite compris – concerne le précepte de la religion
musulmane selon lequel le bon pratiquant ne doit pas consommer de viande de
porc car « le porc est un animal sale,
paresseux, il mange des restes dans les poubelles et même des cadavres donc il
est porteur de maladies parasitaires dont le ver solitaire » ! Cette assertion me parait quelque
peu ampoulée, bref, en clair :
Si ti vois di
hallouf
Balek, macache ti
bouffes !!!
Avec
quelque six millions de musulmans vivant en France – officiellement – (ce qui
pourrait bien signifier qu’il y en a 8 ou 10 millions !), ceci pourrait
bien expliquer cela, en partie du moins.
Il
y a également, venant se greffer sur ce pan, les intérêts économiques et
commerciaux mais, curieusement, ces derniers ne sont pas directement du fait
des musulmans. En effet, beaucoup de chaines de restaurants – notamment rapides
-, les cantines scolaires, les restaurants d’entreprises, certaines grandes
surfaces et les médias sont responsables de cette baisse de la consommation
tout simplement en ne commercialisant plus ou presque plus la viande de porc ou
en ne faisant plus sa promotion.
Afin
de capter et de fidéliser cette clientèle de plus en plus nombreuse, il leur parait
plus rentable de supprimer purement et simplement toute offre de nourriture de
porc – ou contenant du porc – que de se
compliquer l’existence à préparer des plats dans des récipients et ustensiles
totalement séparés par des personnes différentes etc… et surtout de ne pas
avoir à subir la vindicte permanente de ces gens et d’éviter tout incident
pouvant mettre en péril le « vivre ensemble » qui, du coup, ne me
parait pas si multiculturel que ça !
Dans
cette histoire, le plus lamentable n’est pas l’interdit que vivent les
musulmans : ils suivent de façon très stricte une règle qui, il est vrai,
date du VII° siècle et qui pourrait être revue et corrigée aujourd’hui, non,
c’est plutôt l’attitude de tous ces affairistes qui vendent la corde avec laquelle ils seront pendus !
Je
ne vois qu’une issue : lancer et promouvoir le cochon hallal, acheté
en ligne sur internet et livré franco de
porc sous 24 heures !!!
15
juin 2015
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