vendredi 11 septembre 2015

Lettre entr'ouverte à François Hollande n°1



Le 10 janvier 2015

Monsieur le Président,

Il y a quelque temps déjà que j’avais envie de vous écrire cette lettre mais les deux derniers attentats perpétrés contre Charlie Hebdo et à Montrouge, ainsi que les prises d’otages qui s’en suivirent, me forcent désormais à le faire.
Tout d’abord, même si je n’ai jamais acheté Charlie Hebdo, je tiens à dire que j’ai été choqué et attristé par ces actes qui  relèvent de la barbarie pure et simple.
A chaque occurrence, nous avons le droit aux commentaires officiels des responsables politiques qui nous rappellent qu’il est indispensable de ne pas être tentés de faire l’amalgame entre ces actes terroristes et  l’immigration et la religion musulmane ! Je suis désolé de vous dire que non seulement je fais l’amalgame des deux mais je dis qu’en plus ces dernières en sont la cause. Que vous essayiez de nous convaincre du contraire me parait logique et légitime, cela vous permet de rassurer l’ensemble des bonnes gens qui ne demanderaient qu’à vous croire… seulement voilà, le simple bon sens et l’analyse de notre environnement social montrent clairement qu’on ne peut pas dissocier ces deux données.
Oh ! Je ne vous accuse pas d’en être le seul responsable, loin s’en faut. Ça fait belle lurette que la France a accueilli de nombreux islamistes sous le couvert de demandeurs d’asile, de réfugiés politiques, d’immigrés sitôt naturalisés, à commencer par l’installation de l’Ayatollah Khomeiny, arrivé comme touriste en France en 1978, sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, installé à Neauphle-le-Château d’où il a pu se livrer à toutes sortes d’exhortations religieuses pour lutter au premier chef contre le Shah d’Iran mais également pour faire circuler des libelles d’endoctrinement destinés à des adeptes en France et en Europe. Ce n’est pas par hasard si Khomeiny a choisi la France comme base logistique pour pratiquer son prosélytisme ; il savait très bien que la complaisance dont il bénéficiait de la part de la classe politique le mettait à l’abri de toute inquiétude. Par la suite, sous les mandats de vos prédécesseurs, le phénomène s’est développé, avec plus ou moins d’intensité. Ainsi, au nom de l’équité vis-à-vis des autres religions et notamment du catholicisme, des autorisations administratives ont été accordées pour la construction de mosquées, puis d’écoles coraniques appelés par euphémisme établissements scolaires spécialisés mais qui sont en réalité des usines à produire des fanatiques à la chaîne, puis des empressements zélés à mettre à disposition des salles de prière sans quoi les rues de certains quartiers de nombreuses villes se seraient (se sont ?) transformées en lieux incongrus de prière…Encore une fois, vous n’êtes pas le seul responsable de cette situation. Il faut citer, en vrac, une bonne partie de la population française, trop crédule, qui a été abusée par les incantations des élites de votre camp, les associations (car on entend régulièrement ce mot sans trop savoir ce qu’il englobe), les medias qui, dans leur grande majorité, ne font que relayer l’information préalablement aseptisée...
Dans le même temps que j’écris ces lignes, je vous écoute parler à la TV des derniers attentats et prises d’otages survenus ce vendredi 9 janvier 2015 et je vous entends encore répéter que « nous devons refuser l’amalgame…Ces terroristes, ces illuminés n’ont rien à voir avec la religion musulmane ». Et bien je suis désolé de vous répéter, à mon tour, que je ne partage pas du tout votre point de vue. Tous les musulmans de France ne sont pas des terroristes, cela va sans dire, et heureusement, car s’ils étaient tous des illuminés terroristes, vu qu’il y en a  six millions environ, vous ne seriez pas au poste que vous occupez actuellement et il n’y aurait pas non plus de presse libre, à commencer par Charlie Hebdo ! Mais, essayez de comprendre ce que je tente de vous expliquer : lorsque je vous entends me dire qu’il ne faut pas faire d’amalgame, j’ai tout simplement l’impression que vous me prenez pour un  demeuré ! Ça ne me fait pas plaisir, que dis-je, je me sens offensé car votre raisonnement est aussi biaisé que si vous étiez en train d’essayer de me convaincre que les mers du globe ne sont pas salées.
Une troisième fois, vous n’êtes pas le seul à endosser l’entière responsabilité de cette situation, mais vous l’avez renforcée, consolidée, accélérée tout simplement en permettant, avec l’aide de vos alliés, des associations, des  penseurs, des medias, des dispositions à l’égard des musulmans en leur accordant le droit d’exiger que de la nourriture hallal  soit servie dans les cantines scolaires, que les femmes musulmanes ne soient auscultées dans les hôpitaux que par du personnel médical féminin, qu’il y ait des piscines réservées aux femmes, etc… Vous avez accéléré le processus aussi en donnant un coup de pouce au traitement des régularisations des sans-papier, des immigrés clandestins, des réfugiés, des demandeurs d’asile…et vous savez mieux que moi que, parmi tous ces gens, il y a une grande partie de musulmans ! Comment expliquez-vous que le nombre des candidats pour le djihad soit en France le plus important d’Europe ? Je vais vous le dire : de même qu’il est difficile, sur une pelouse, de faire le tri entre les bonnes et les mauvaises herbes car elles sont les deux dans le même terreau, de même les musulmans dits « sans problèmes » et les musulmans « radico-fanatiques » sont difficiles à dissocier car ils poussent aussi dans le même terreau et que, par conséquent, plus il y aura de musulmans et de mosquées en France, plus il y aura de risques de voir parmi eux s’élever des radico-fanatiques terroristes susceptibles de perpétrer des actes semblables à ceux que nous venons de vivre. C’est ma-thé-ma-tique !
Monsieur le Président, vous me faites penser singulièrement à un équilibriste qui présente un numéro particulièrement périlleux mais qui,  à vouloir trop en faire, finit par se prendre les pieds dans le tapis. Or, qu’arrive-t-il lorsqu’on se prend les pieds dans le tapis ? On se casse la gueule et on est sifflé. Alors, révisez vite et bien votre numéro, mais pour cela, il faut de la modestie, du courage - beaucoup de courage -,  et de la clairvoyance.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de la plus haute considération liée à votre fonction.

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