Le
10 janvier 2015
Monsieur
le Président,
Il
y a quelque temps déjà que j’avais envie de vous écrire cette lettre mais les
deux derniers attentats perpétrés contre Charlie Hebdo et à Montrouge, ainsi
que les prises d’otages qui s’en suivirent, me forcent désormais à le faire.
Tout
d’abord, même si je n’ai jamais acheté Charlie Hebdo, je tiens à dire que j’ai
été choqué et attristé par ces actes qui
relèvent de la barbarie pure et simple.
A
chaque occurrence, nous avons le droit aux commentaires officiels des
responsables politiques qui nous rappellent qu’il est indispensable de ne pas être
tentés de faire l’amalgame entre ces actes terroristes et l’immigration et la religion musulmane !
Je suis désolé de vous dire que non seulement je fais l’amalgame des deux mais
je dis qu’en plus ces dernières en sont la cause. Que vous essayiez de nous
convaincre du contraire me parait logique et légitime, cela vous permet de
rassurer l’ensemble des bonnes gens qui ne demanderaient qu’à vous croire…
seulement voilà, le simple bon sens et l’analyse de notre environnement social
montrent clairement qu’on ne peut pas dissocier ces deux données.
Oh !
Je ne vous accuse pas d’en être le seul responsable, loin s’en faut. Ça fait
belle lurette que la France a accueilli de nombreux islamistes sous le couvert
de demandeurs d’asile, de réfugiés politiques, d’immigrés sitôt naturalisés, à
commencer par l’installation de l’Ayatollah Khomeiny, arrivé comme touriste en France en 1978, sous la
présidence de Valéry Giscard d’Estaing, installé à Neauphle-le-Château d’où il a
pu se livrer à toutes sortes d’exhortations religieuses pour lutter au premier
chef contre le Shah d’Iran mais également pour faire circuler des libelles d’endoctrinement
destinés à des adeptes en France et en Europe. Ce n’est pas par hasard si
Khomeiny a choisi la France comme base logistique pour pratiquer son
prosélytisme ; il savait très bien que la complaisance dont il bénéficiait
de la part de la classe politique le mettait à l’abri de toute inquiétude. Par
la suite, sous les mandats de vos prédécesseurs, le phénomène s’est développé,
avec plus ou moins d’intensité. Ainsi, au nom de l’équité vis-à-vis des autres
religions et notamment du catholicisme, des autorisations administratives ont
été accordées pour la construction de mosquées, puis d’écoles coraniques
appelés par euphémisme établissements
scolaires spécialisés mais qui sont en réalité des usines à produire des
fanatiques à la chaîne, puis des empressements zélés à mettre à disposition des
salles de prière sans quoi les rues de certains quartiers de nombreuses villes
se seraient (se sont ?) transformées en lieux incongrus de prière…Encore
une fois, vous n’êtes pas le seul responsable de cette situation. Il faut
citer, en vrac, une bonne partie de la population française, trop crédule, qui
a été abusée par les incantations des élites de votre camp, les associations (car on entend
régulièrement ce mot sans trop savoir ce qu’il englobe), les medias qui, dans
leur grande majorité, ne font que relayer l’information préalablement aseptisée...
Dans
le même temps que j’écris ces lignes, je vous écoute parler à la TV des
derniers attentats et prises d’otages survenus ce vendredi 9 janvier 2015 et je
vous entends encore répéter que « nous
devons refuser l’amalgame…Ces terroristes, ces illuminés n’ont rien à voir avec
la religion musulmane ». Et bien je suis désolé de vous répéter, à mon
tour, que je ne partage pas du tout votre point de vue. Tous les musulmans de
France ne sont pas des terroristes, cela va sans dire, et heureusement, car s’ils
étaient tous des illuminés terroristes, vu qu’il y en a six millions environ, vous ne seriez pas au
poste que vous occupez actuellement et il n’y aurait pas non plus de presse
libre, à commencer par Charlie Hebdo ! Mais, essayez de comprendre ce que je
tente de vous expliquer : lorsque je vous entends me dire qu’il ne faut
pas faire d’amalgame, j’ai tout simplement l’impression que vous me prenez pour
un demeuré ! Ça ne me fait pas
plaisir, que dis-je, je me sens offensé car votre raisonnement est aussi biaisé
que si vous étiez en train d’essayer de me convaincre que les mers du globe ne
sont pas salées.
Une
troisième fois, vous n’êtes pas le seul à endosser l’entière responsabilité de
cette situation, mais vous l’avez renforcée, consolidée, accélérée tout
simplement en permettant, avec l’aide de vos alliés, des associations, des penseurs, des medias, des dispositions à
l’égard des musulmans en leur accordant le droit d’exiger que de la nourriture
hallal soit servie dans les cantines
scolaires, que les femmes musulmanes ne soient auscultées dans les hôpitaux que
par du personnel médical féminin, qu’il y ait des piscines réservées aux
femmes, etc… Vous avez accéléré le processus aussi en donnant un coup de pouce
au traitement des régularisations des sans-papier, des immigrés clandestins,
des réfugiés, des demandeurs d’asile…et vous savez mieux que moi que, parmi
tous ces gens, il y a une grande partie de musulmans ! Comment
expliquez-vous que le nombre des candidats pour le djihad soit en France le plus
important d’Europe ? Je vais vous le dire : de même qu’il est
difficile, sur une pelouse, de faire le tri entre les bonnes et les mauvaises
herbes car elles sont les deux dans le même terreau, de même les musulmans dits
« sans problèmes » et les musulmans « radico-fanatiques »
sont difficiles à dissocier car ils poussent aussi dans le même terreau et que,
par conséquent, plus il y aura de musulmans et de mosquées en France, plus il y
aura de risques de voir parmi eux s’élever des radico-fanatiques terroristes
susceptibles de perpétrer des actes semblables à ceux que nous venons de vivre.
C’est ma-thé-ma-tique !
Monsieur
le Président, vous me faites penser singulièrement à un équilibriste qui
présente un numéro particulièrement périlleux mais qui, à vouloir trop en faire, finit par se prendre
les pieds dans le tapis. Or, qu’arrive-t-il lorsqu’on se prend les pieds dans
le tapis ? On se casse la gueule et on est sifflé. Alors, révisez vite et
bien votre numéro, mais pour cela, il faut de la modestie, du courage -
beaucoup de courage -, et de la
clairvoyance.
Je
vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de la plus haute
considération liée à votre fonction.
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